Histoire officielle des Guerres de Greyhawk
Les philosophes disent que les conflits trouvent toujours leur origine dans la convoitise - du pouvoir ou de butins. Ceci est peut-être vrai pour les quelques petites guerres et autres raids frontaliers qui firent l'histoire de Tærre. Toutefois, le grand carnage qui marqua ces dernières années ne saurait s'expliquer simplement par la seule convoitise. En effet, ce furent plutôt l'alchimie complexe des passions ...Contient : et de (24)(...) Ses mains encore souillées du sang de son père, il emprisonna ses enfants dans des prisons dorées, mais leur fournit des tuteurset denombreuses débauches; sinon il aurait pu passer pour un père négligeant. Quand son âge fut avancé, Ivid III déclara que l'enfant qui lui survivrait lui succéderait. (...)
La gorge de leur père hors de portée, les enfants d'Ivid IV pratiquèrent leurs boucheries naelaxiennes sur une succession de nurseset degouvernantes. Certaines survivantes vinrent à l'attention de l'Empereur pour leur plus grand malheur et rejoignirent son harem personnel pour disparaître ensuite dans les boyaux des donjons de ses bourreaux. (...)
Connu seulement par son titre - Sa Sérénité Sans Egal, le Père de l'Obéissance - le chef de ligne de la Confrérie Ecarlate construisit intentionnellement un voile de secretset derumeurs au sujet de ses suivantset delui-même. Ainsi, actuellement, tout ce qu'on sait d'eux n'est que pure spéculation16. Bien que cette organisation d'humains Suellois soit certainement très ancienne17, la Confrérie Ecarlate ne fit véritablement parler d'elle qu'en 573 AC18. (...)
Ainsi, la capitale tomba facilement, et avec elle toute l'autorité de Taine. Après le double désastre de Calbutet deNevond Nevnend, les armées de Taine étaient décimées. Les Fists de Sevvord se répandirent alors facilement à travers les campagnes et dans le Bois Luisant. (...)
Ainsi, Le Prélat Suprême d'Arbonne refusa de fournir une armée au Duc Ehyeh, choisissant plutôt de renforcer ses propres frontièreset des'apprêter à conquérir Taine lui-même. Le roi de Nyrond, quoique favorable à la cause du Duc, réserva ses troupes et ses finances pour contrer les troupes de son vieux rival, le Grand Royaume, qui ne devraient plus tarder à se manifester. (...)
Toutefois, bien que ses plans ne se soient pas vraiment déroulés comme il l'avait prévu, Iuz avait tout de même réussi à détourner l'attention des barbares vers l'est. En effet, au lieu de franchir les passes du nordet dese déployer vers le sud, les hommes du nord lâchèrent de grands raids maritimes le long des côtes du Grand Royaume quelque temps après. (...)
Alarmé par des rapports relatant le pillage sans merci auquel les Fists s'adonnait, Archbold marcha au nord à travers le Bois des Fous. Les contingents elfes de son armée lui permirent d'infiltrer facilement le Bois Luisantet dedéfaire les quelques barbares postés là. Sans autre forme de procès, les Nyrondais débouchèrent de la forêt. (...)
Almor ne pouvait pas se défendre contre une telle armée. Ainsi, Osson décida de passer à l'offensiveet deporter la guerre au delà de ses frontières au coeur même du Grand Royaume épargnant ainsi Almor. (...)
Celle-ci, trop petite pour bloquer une attaque massive, avait pour rôle de harceler sans cesse les troupes d'Aerdyet depatrouiller la frontière avec rigueur et énergie. Ainsi, pensait Osson, les aerdiens pourraient croire qu'elle serait bien plus importante qu'en réalité, ce qui devrait les empêcher d'attaquer Almor en masse31. (...)
Certains des chevaliers prétendaient qu'il fallait retourner à Almor, d'autres qu'il fallait passer l'hiver en Solandie , d'autres même qu'ils devaient marcher sur Rauxes, la capitale du Grand Royaume. Finalement, Osson décida de marcher sur Médégieet demaintenir la pression sur les troupes de l'Empereur. D'autant plus que si les nouvelles se vérifiaient, La Seigneurie des Iles et la Ligue de Fer étaient sur le point de s'allier. (...)
Pris dans la boue à cause des ordres de l'Empereur, les armées du Grand Royaume se massaient aux frontières de Médégie, Almor et Nyrond. Le raid d'Osson et les pluies incessantes permirent ainsi à Almor de se fortifieret deconsolider ses frontières. Nyrond également leva de nouvelles armées afin de faire face à la menace des Aerdy. (...)
La Principauté d'Ulek fit de nombreux essais pour conquérir cette région mais rien ne parvint à briser la résistance farouche des gobelins et orques qui y avaient trouvé refuge. Le Pomarj acquit rapidement la réputation d'un endroit de mort, d'esclavage, de dégénérescenceet defortune. Aussi, peu de gens osaient braver ces terres sauvages, si bien que ni Célène ni les pays d'Ulek ne virent ce qui s'y tramait. (...)
Pendant les trois jours qui suivirent, les Défenseurs du Droit, protégés par leurs 'fortifications', résistèrent tant bien que mal aux incessantes vagues d'orqueset degobelins qui venaient se fracasser sur leurs défenses. Quand une colonne de renforts venant d'Ulek arriva enfin sur les lieux38, elle fut bien étonnée de constater que Splinterstone et 30 de ses hommes étaient encore vivants et tenaient tenacement la dernière barricade. (...)
L'Armée des Glorieuses était détruite, et l'Armée d'Aerdy était loin. Ainsi, la Prélature avait le temps de lever des arméeset dese fortifier. Malgré ceci, la résistance d'Almor fut futile car Ivid - avec Ahlissa, Médégie (ce qu'il en restait), la Province du Nord et la Marche aux Ossements à ses côtés - lâcha toutes ses forces sur la pauvre Prélature. (...)
Ce fut plus exactement un massacre. Les armées d'Ahlissa et d'Aerdy convergeaient sur Ferté-Amoneste du sudet del'est; celle du Nord marchait à travers la Forêt d'Adri pour prendre la frontière entre Almor et Nyrond pendant que les orques de la Marche fondaient sur le flanc est de Nyrond. (...)
Parmi les revers du destin, c'est à ce moment là que les géants, ogres et autres descendirent des Cordillières des Brumes cristalines sur les vallées de Stérichet deGeoff. Les dirigeants de ces terres envoyèrent alors des appels désespérés au roi Skotti de Kéolande, mais la majorité de l'armée de celui-ci étant dans le nord, il n'avait que peu d'aide à offrir car ses réserves aidaient déjà les Etats d'Ulek. (...)
Le Roi Fou part en Campagne La vague du mal semblait devoir submerger la Flanesse mais Istus fit son apparition sous les traits d'Ivid le Dément. Après avoir considéré le succès de l'éviction d'Ossonet dela Campagne d'Almor dans lesquelles il avait joué un rôle modeste, Ivid conclut qu'Osson n'était pas un bon commandant mais plutôt que ses propres généraux étaient des ignares incompétents40 qui avaient besoin de son aide. (...)
Ivid V, qui était sans âme et glacial durant sa vie, l'était doublement dans sa mort. La vengeance de l'animus Ivid fut rapide et terrible. Une orgie d'exécutionet derevivification s'ensuivit. Ivid récompensait même la plus petite suspicion par la mort. Cherchant à régler leurs comptes, les nobles impliquaient leurs ennemis, et Ivid se moquait bien de savoir si les accusations portées étaient vérifiées ou non. (...)
Un autre groupe d'agents de la Confrérie travaillait plus loin dans des contrées plus isolées et désolées. Là bas, ils rencontrèrent d'inquiétantes créatures et leur murmurèrent de se souleveret deconquérir la terre des humains. Des Cordillières des Brumes cristallines jusqu'aux Tourbières aux Trolls, elles répondirent. (...)
Le maire, un homme capable et énergique possédant un sens inné de la tactique, utilisa ces ressources pour battre à plate couture à plusieurs reprises la Grande Armée du Sud bien que son armée fut largement dépassée par le nombre. Cobb Darg, aidé de ses conseillers, fit une utilisation judicieuse de pièges, de fortificationset demagie et mena plus d'une des armées d'Ahlissa à leur perte. Pendant qu'elle défendait Citadelle et donc Onouailles, la Confrérie travaillait ailleurs pour détruire l'unité de la Ligue d'Acier. (...)
Le Comte Kirhk d'Attstad fut le plus agressif et efficace pour pousser son avantage. En échange de seulement 20 chevalierset desa promesse d'assistance signée, le comte obtint les droits d'évalueret delever les taxes dans son domaine, l'exception des impôts royaux, le droit de prélever un payement sur la rivière Att, un évêché pour son neveu, et même un mariage favorable entre le troisième fils du Roi et la fille du comte Kirhk! 6. (...)
Quelques nobles accusèrent les Grands Ducs d'assassinat bien que les Redoutables et Horribles Présences – Les hiérarques de la Société Cornue – revendiquèrent la mort du Roi comme une conséquence de leur magie noire. Une commission de mageset deprêtres menée par le Seigneur Throstin du Vieux Cerf établit que le Roi est mort de mort naturelle durant son sommeil. (...)